L’affordance, invite ou potentialité est la caractéristique d’un objet ou d’un environnement qui suggère à son utilisateur son mode d’usage ou autre pratique.
Ma réponse directe à ton “argument”:
les gens qui confondent les technologies et les biens de consommation contre lesquels on (les techos) les mettent en garde depuis des décennies, pour s’entendre dire in fine que c’est la techno qui est pourrie, ça use.
La techno (communication wireless, informatique embarquée) et les objets de consommation les plus populaires qui les implémentent, c’est pas la même chose, et c’est néfaste, toxique, trompeur et contre-productif de prétendre le contraire.
Quand tout le monde branlotait ses premiers iPhones, on gueulait contre les walled gardens, on expliquait que ce terminal est un ordinateur qui DOIT rester ouvert. L’affordance, t’es mignon, l’essentiel de la critique autour de l’informatique propriétaire tourne autour de ça.
Si j’étais un obscurantiste je ne flasherai pas des roms libres avec adb sur des téléphones.
Bah donc tu comprends que c’est pas une fatalité d’être esclave de son téléphone.
La techno (communication wireless, informatique embarquée) et les objets de consommation les plus populaires qui les implémentent, c’est pas la même chose, et c’est néfaste, toxique, trompeur et contre-productif de prétendre le contraire.
Tu fais trop de racourcis quand ça t’arrange. Le sujet ici c’est le téléphone portable: même s’il embarque différentes technos on peut le qualifier de techno lui-même en tant qu’objet, et en tant que paradigme, écosystème, environnement. Toi tu ne fais que déplacer la discussion. Les gens qui souhaitent vivre en se passant de téléphone portable sont aussi légitimes que les gens qui libèrent le code des OS android. Mais comme tu prends tout personnellement, et que tu n’as pas de patron à qui c’est impossible de dire non pour les groupes Whatsapp et les plannings envoyés à n’importe quelle heure, tu ramènes tout au simple fait de savoir bien utiliser l’objet, ou de ne pas savoir. On n’arrivera pas à aller plus loin que la rengaine technophile vs technophobe. Faut pas s’étonner que les gens se polarisent quand tu communiques de cette façon…
Les gens qui souhaitent vivre en se passant de téléphone portable sont aussi légitimes que les gens qui libèrent le code des OS android.
Oui, du coup ce serait sympa de pas se faire traiter de laquais dans ce dernier cas. Je comprends pas ce qui est difficile à comprendre dans cette réaction?
et que tu n’as pas de patron à qui c’est impossible de dire non pour les groupes Whatsapp et les plannings envoyés à n’importe quelle heure
Ben oui. Et j’ai pourtant un téléphone portable. Preuve que l’un ne vient pas avec l’autre.
La techno mobile a été libératrice pour moi: mes heures de boulot je les fait d’où je veux: depuis la plage, depuis les rizières, depuis chez des amis ou des parents. Et j’ai appris à me servir du bouton off. La techno seule n’y a pas suffit, il y a une composante sociale et politique à cette transition, et pas mal de privilèges et de choix. Mais sans ces technos, impossible de vivre mon rêve de full-remote freelance en robotique.
Alors oui, je le prends un peu personnellement quand on accuse ce qui m’a libéré du métro-boulot-dodo d’être un outil d’asservissement.
Ma réponse directe à ton “argument”:
La techno (communication wireless, informatique embarquée) et les objets de consommation les plus populaires qui les implémentent, c’est pas la même chose, et c’est néfaste, toxique, trompeur et contre-productif de prétendre le contraire.
Quand tout le monde branlotait ses premiers iPhones, on gueulait contre les walled gardens, on expliquait que ce terminal est un ordinateur qui DOIT rester ouvert. L’affordance, t’es mignon, l’essentiel de la critique autour de l’informatique propriétaire tourne autour de ça.
Bah donc tu comprends que c’est pas une fatalité d’être esclave de son téléphone.
Tu fais trop de racourcis quand ça t’arrange. Le sujet ici c’est le téléphone portable: même s’il embarque différentes technos on peut le qualifier de techno lui-même en tant qu’objet, et en tant que paradigme, écosystème, environnement. Toi tu ne fais que déplacer la discussion. Les gens qui souhaitent vivre en se passant de téléphone portable sont aussi légitimes que les gens qui libèrent le code des OS android. Mais comme tu prends tout personnellement, et que tu n’as pas de patron à qui c’est impossible de dire non pour les groupes Whatsapp et les plannings envoyés à n’importe quelle heure, tu ramènes tout au simple fait de savoir bien utiliser l’objet, ou de ne pas savoir. On n’arrivera pas à aller plus loin que la rengaine technophile vs technophobe. Faut pas s’étonner que les gens se polarisent quand tu communiques de cette façon…
OK.
Oui, du coup ce serait sympa de pas se faire traiter de laquais dans ce dernier cas. Je comprends pas ce qui est difficile à comprendre dans cette réaction?
Ben oui. Et j’ai pourtant un téléphone portable. Preuve que l’un ne vient pas avec l’autre.
La techno mobile a été libératrice pour moi: mes heures de boulot je les fait d’où je veux: depuis la plage, depuis les rizières, depuis chez des amis ou des parents. Et j’ai appris à me servir du bouton off. La techno seule n’y a pas suffit, il y a une composante sociale et politique à cette transition, et pas mal de privilèges et de choix. Mais sans ces technos, impossible de vivre mon rêve de full-remote freelance en robotique.
Alors oui, je le prends un peu personnellement quand on accuse ce qui m’a libéré du métro-boulot-dodo d’être un outil d’asservissement.