Prenez le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, repérez la section des revues et journaux, et tapez quelques mots dans le moteur de recherche. Du genre : « Les jeunes ne veulent plus travailler », par exemple.

L’idée nous est venue de Paul Fairie, chercheur à l’Université de Calgary. À l’été 2022, sur son compte X, il a publié une enfilade consacrée à la citation « Nobody Wants to Work Anymore » (Plus personne ne veut travailler de nos jours). Chacun des messages du fil contient un extrait publié dans un journal où apparaît cette formule, accompagné de la date de publication. Le plus vieil extrait remonte à 1894.

Les jeunes, peu importe l’époque, c’est vraiment des feignasses…

  • keepthepace@slrpnk.net
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    10 months ago

    Droit à la paresse (1883), par Paul Lafargue mon troll marxiste préféré.

    Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie trame à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l’amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu’à l’épuisement des forces vitales de l’individu et de sa progéniture

    • Snoopy@jlai.lu
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      10 months ago

      Je crois que dans le meme genre on a l’éloge de la lenteur. Mais je m’en souviens plus.

  • ShadeOW@jlai.lu
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    10 months ago

    Super article ! En tant que personne “jeune”, même… très jeune je peux dire bravo ! Enfin un peu de bon sens par ici qui ne fait pas que critiquer la nouvelle génération. Parce que quoi qu’on disent : c’est NOUS le futur ! Merci du partage x)

  • Snoopy@jlai.lu
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    10 months ago

    Très interessant et très juste. Fascinant 🤓

    Les chercheurs ont également remarqué une autre distorsion : la tendance à appliquer sa propre expérience aux individus de toute une génération. Par exemple, une personne qui a passé beaucoup de temps dans son enfance le nez dans les livres aura tendance à croire que tous les enfants de son âge faisaient la même chose.

    Ce qui est nouveau, observe cependant le sociologue à la retraite, c’est que le fossé entre « jeunes » et « vieux » se creuse plus tôt. Les nouveaux profs d’université sont déroutés par l’attitude de leurs étudiants qui remettent en cause, par exemple, l’étude de certains auteurs au nom de la rectitude morale, remarque Jacques Hamel. Comment l’expliquer ?

    « J’aime bien les travaux de la sociologue américaine Sherry Turkle. Selon elle, le monde numérique fait en sorte qu’on a affaire à des jeunes – pas seulement des étudiants – qui veulent vivre sans friction et sans contrariété. Ils conçoivent l’université comme une chambre d’écho, puisqu’ils sont habitués à ne jamais se faire contredire. C’est une explication parmi d’autres, mais je trouve que c’est intéressant. »