Je continue ma lecture de tous les Agatha Christie dans l’ordre de publication. J’ai lu Le meurtre de Roger Ackroyd et j’ai vraiment beaucoup aimé ! C’est une enquête d’Hercule Poirot mais sans Hastings cette fois. Je dirai qu’il prend la deuxième place de mes Christie préféré juste après L’homme au complet marron.

J’ai lu aussi Le cinquantième livre, j’ai bien aimé même si je l’ai trouvé un peu long vers la fin. Je le conseille aux Parisiens et notamment si vous connaissez Montmartre.

Je suis en train de lire un texte autobiographique du journaliste allemand Sebastian Haffner, où il raconte ses souvenirs de la montée du nazisme. Si j’en crois le sous-titre, le récit s’arrête en 1933. Haffner s’est exilé en Angleterre en 1938, où il a commencé à la demande d’un éditeur à écrire ce texte, dont la parution a été annulée par la survenue de la guerre et qui n’a finalement paru qu’en 2000, peu après la mort de l’auteur. C’est une lecture intéressante et très étrange.

J’ai terminé The Boys, le comics de Garth Ennis qui a légèrement inspiré la série du même nom. Et c’est pas un euphémisme tellement les deux trucs sont différents, enfin bref.

Entre les moments où l’auteur détourne son récit pour insérer ses vues, ses grands moments de justesse et ses contradictions, je sais pas quoi en penser. C’est un effort impressionnant lorsqu’il s’agit de démolir son propos en ne voyant pas qu’on y participe aussi activement, ça c’est certain…

Encore de la grande littérature, mais ranafoute, je l’ai dévoré ce truc : The Beginning After the End, un webcomic (une gauche dans la gueule) du genre isekai (suivi d’un spinning back fist pour le KO). Alors ouais, y a tous les clichés du genre, not’ gars meure pour être réincarné dans un monde de fantasy, il est un peu beaucoup élu des dieux, utilise les connaissances de son ancienne vie pour montrer qu’il en a une grosse, et il se constitue un harem de jeunes donzelles, etc… Sauf que… bah c’est bien fait en réalité. Déjà c’est pas un gros pervers comme dans Moche-au-cul Tensei ou Redo of a Diddler, chai pas trop quoi. Le petit Arthur, ça le ronge de s’attirer les faveurs de jeunes filles dont il pourrait être le padré, et il ne compte pas entretenir de relation autre qu’amicale avec elles. Mais c’est pas pour autant qu’il sait comment les repousser sans les blesser, la faute à son ancienne vie de roi, et ouais, qui ne lui aura pas permis d’avoir de relations humaines sincères à cause du protocole et un peu beaucoup à cause du trauma personnel. Franchement, même si de prime abord c’est rebutant à cause du genre, faut lui laisser une chance. 10 à 20 chapitres disons.

Je continue ma lecture de la série des Blackwater (tome 3 actuellement), et franchement j’aime bien, ça se lit facilement ! J’avais un peu peur du côté fantastique au début mais c’est qu’une petite partie de l’histoire globale 🙂

Mamie Luger, par Benoît Philippon